Voici un premier texte:
L'histoire de Pascale, par Bernard - De la ville à la campagne
Vous souhaitez lire ce texte? C'est ICI
et ci-dessous, c'est le préambule, rédigé par Bernard
Les gens dans l’enveloppe, c’est le sujet proposé par Nadine Fontaine, notre coach, pour cinq jours de travail en atelier. L’idée est empruntée à l’écrivaine Isabelle Monnin, qui raconte son expérience dans un livre publié en 2015
(Isabelle Monnin avec Alex Beaupain, Les gens dans l’enveloppe, Jean-Claude Lattès.
Voir, par exemple :
https://www.telerama.fr/livres/les-gens-dans-lenveloppe,131316.php)
Précisément, la proposition de Nadine est organisée comme suit:
- Chaque participant reçoit de Nadine un petit paquet de photos qui montrent des inconnus.
- Chacun trie ses photos, choisit celles qui le touchent, nomme les personnages qu’il va mettre en scène et commence à écrire; l’idée directrice: raconter (inventer) une histoire de famille à partir des «gens sur la photo», dont nous ne savons rien; l’objectif (ambitieux): produire une nouvelle à peu près bouclée à la fin du stage.
Bien entendu notre coach nous conseille et nous assiste mais c’est quand même une aventure. Nous sommes six stagiaires : deux sont débutants (et je suis l’un des deux), quatre sont des habituées (et ça se voit!).
L’équipe
Coach : Nadine Fontaine.
Stagiaires : Fabienne, Gislhaine, Laeticia, Bernard, Brigitte, Chantal.
Le travail est bien organisé:
- Chaque séance débute par l’énoncé d’une pratique d’écriture à mettre en œuvre (par exemple: dans quel type de situation il est bon d’écrire à la première personne (le personnage) ou à la troisième (le narrateur) ; établir une corrélation entre un (des) personnage(s) et leur environnement (maison, ville, village, région, autre lieux fréquentés); écrire un dialogue, etc.
- Ensuite: le silence: chacun réfléchit, invente, écrit ce qu’il veut; c’est le cœur de l’atelier et c’est le plus difficile.
- Enfin: le moment des échanges ; chacun lit son texte à voix haute et les autres participants donnent leur avis, discutent, aident l’auteur à corriger son travail; ici, le rôle du coach est déterminant mais les autres auteurs peuvent aussi apporter de bonnes idées.
- Bonus (si temps disponible): la réécriture que l’on peut faire un peu le soir après les ateliers ou le lendemain en grignotant du temps dans l’atelier suivant.
- Les journées sont de 6 h (3h le matin, autant l’après-midi). Approximativement:
½ heure pour le lancement de la séance, 1 heure ½ à 2 heures de lecture suivie d’échanges, 3 à 4 heures d’écriture.
Au milieu du stage : 3 heures de détente bienvenue, une belle promenade ombragée au bord de la Drôme.
Bilan personnel
- Une difficulté importante: inventer une histoire de famille, à partir de photos d’inconnus et en temps très limité. Pour Isabelle Monnin, trois ans se sont écoulés entre l’appropriation des photos et la publication du livre. Evidemment ce n’est pas tout à fait comparable. Inventer et écrire une histoire en 25 heures n’est pas simple mais évidemment, c’est un challenge amusant qu’il faut donc aborder sans se prendre trop au sérieux! Je pense aussi que c’est un bon entraînement et que c’est un exercice dans lequel on peut progresser (les anciennes m’ont paru plus efficaces que les nouveaux).
- Pour le reste: sujet difficile mais passionnant justement parce que difficile, équipe sympathique (bons contacts), coach compréhensive, repas copieux, salle bien ventilée et… chaleur tolérable malgré la canicule!
B.E.
Remarque
Pour l’essentiel, la nouvelle qui suit a été écrite en une trentaine d’heures mais elle a été corrigée, saisie, illustrée et mise en page après le stage.
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